Changement d’hôtel
Le rush de la préparation s’est estompé, et une nouvelle phase commence pour Yohan Rosso. Alors que certains collègues ont quitté Manille pour Okinawa et Jakarta avec des départs en plein milieu de la nuit, Yohan a eu une transition bien plus douce. « Je dois dire que j’ai eu de la chance», raconte Yohan, « juste 20 minutes de bus pour changer d’hôtel. C’est un soulagement, surtout lorsque le rythme est si intense.»
Sa nouvelle résidence, le Novotel, présente un avantage logistique pour lui. « C’est presque comme si l’hôtel et la salle étaient fusionnés. Il y a une simple passerelle de 10 à 20 mètres qui sépare l’hôtel de la salle. Pour un arbitre, cela élimine une grande partie du stress lié aux déplacements.»
Petites douceurs et ajustements
L’attention aux détails rend chaque étape mémorable. À leur arrivée dans les nouvelles chambres du Novotel, une agréable surprise attendait Yohan et ses collègues : un gâteau de bienvenue soigneusement préparé en leur honneur.
Enfin, soucieux de son apparence lors de cet événement d’importance mondiale, Yohan a pris le temps de faire retoucher une de ses chemises. « Un couturier local a ajuster les manches de ma chemise. Un petit détail, mais c’était important pour moi», confie-t-il.
Entre histoire …
Lorsqu’il s’agit d’évoquer la salle Araneta, on ne parle pas d’une simple salle de sport. Elle incarne une part inestimable de l’histoire sportive, marquée par l’un des affrontements les plus légendaires jamais vécus. « En arrivant, nous avons visité la salle Araneta qui est une salle historique puisqu’elle a accueilli le fameux combat de boxe entre Ali et Frazier le 1er Octobre 1975. Il y a d’ailleurs un panneau à l’intérieur qui le signalise avec écrit « Thrilla in Manila »», détaille Yohan. Et même s’il évolue dans un univers sportif différent, l’empreinte de ce moment épique ne manque pas de le toucher profondément.
… et ferveur !
Mais c’est dans une autre salle que Yohan va lancer sa compétition : la Philippine Arena. Cette structure gigantesque a la capacité impressionnante de pouvoir accueillir 50 000 personnes ! « C’est un honneur d’être désigné pour un match aussi significatif. Ce match, entre la République Dominicaine et les Philippines, promet d’être monumental, non seulement pour les équipes, mais aussi pour l’histoire de la Coupe du Monde.»
La perspective d’arbitrer devant une telle foule est un mélange d’excitation et d’impatience pour le francilien. « J’ai hâte de découvrir l’atmosphère, la ferveur du public philippin», dit-il avec une anticipation palpable. C’est un rappel que, malgré toute la préparation, l’émotion brute et la passion du sport sont toujours au cœur de l’expérience. Et pour Yohan, l’aventure ne fait que commencer …